mercredi 6 janvier 2016

KAREN et BERYL, L'AFRIQUE

Deux biographies romancées de deux européennes ayant vécu au Kenya au début du 20 ème siècle : l'aviatrice, Beryl Markham et Baronne Blixen, Karen Blixen.


Lecture de ces vacances, j'ai commencé par "l'aviatrice" 
dont j'avais entendu beaucoup de bien,
l'écriture n'est pas exceptionnelle par contre l'histoire, oui.

Beryl est née en Angleterre mais part très jeune au Kenya avec sa famille (1904) que sa mère abandonne avec son frère ainé très rapidement

Beryl est donc élevée parmi les jeunes autour de la ferme familiale, sans aller à l'école et sans référent féminin. Son idole est son père, éleveur de chevaux dont elle suivra la trace devenant la première femme en Afrique à en obtenir le diplôme.
Mais là où elle passe à la postérité c'est pour être la première personne à traverser l'Atlantique d'est en ouest en avion en 1936.
Le livre retrace l'avant de cette époque de sa naissance à 1931 où elle perd l'amour de sa vie, Denys Finch Hatton, le 'Robert Redford' d'Out of Africa, l'amant célèbre de Karen Blixen.

Dans le deuxième livre sur Karen (appelée Tania par ses amis) l'auteur s'étonne que dans "la ferme africaine" pas plus que dans "vers l'Ouest avec la nuit" autobiographie de Beryl, ces femmes ne parlent l'une de l'autre alors qu'elles ont joué un role important dans la vie l'une de l'autre ne serait ce qu'à travers leur attachement à la personnalité de Denys.

Dans "Baronne Blixen" les éléments concernant Beryl sont tellement diffèrents du premier livre lu quelques jours avant que cela en est troublant : Beryl dans l'un voit son père ruiné partir en Afrique du Sud ( Pérou dans le 2ème!!!) et se retrouve a à peine 17 ans seule et sans éducation et argent, elle est poussée à accepter la demande en mariage d'un nouveau venu anglais, mariage qui ne lui apporte que désillusion.
Dans le livre sur Karen, elle est présentée comme une capricieuse qui s'est mariée sur un coup de tête et qualifiée d'égocentrique.
L’empathie dont fait preuve la biographe de Beryl est quand même plus crédible sur les souffrances de cette femme assez incroyable plutôt que le jugement péremptoire de la biographe de Blixen qui a pourtant rencontré Beryl à Nairobi lors du tournage du film de Sydney Pollack.

La lecture de ces deux livres donne envie de revenir au Kenya sur ces terres où ont vécues ces deux femmes d'exception.


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