mardi 31 mars 2009

sous les pavés, le sac


je l'aime

Il est en cuir vintage rose pâle avec une estampe singe pour le mien, visage pour celui de la photo et s'appelle "sac cuba libre"!. J'ai craqué pour celui-là mais la marque Sous les pavés a d'autres modèles dont un mojito genre sac de course de luxe assez tentant. Pochettes dans le même esprit.
La bonne info, c'est qu'il y a une vente presse après demain jeudi 2 avril de 9h à 20h

Sacs et pochettes SOUS LES PAVES

http://souslespaves-paris.com

lundi 30 mars 2009

Chie Mihara (à la découverte des "petites" marques)


TROP BELLE !
C'est un raz de marée. Toutes les boutiques de chaussures dont je regarde les devantures (admirez la façon élégante de dire: prix un peu élevés!) ont les Chie Mihara à Paris et en province. Je vous ai donné un avant gout de leur style dans un de mes premiers posts. Avec ces chaussures trés lookées à vos pieds vous faites un tabac. De plus, elles sont hyper confortables et j'en ai trouvé la cause.
Chie Mihara est une jeune femme de 40 ans née au Brésil de parents japonais. A l'age adulte elle a vécu et étudié au Japon puis travaillé à New York. A 27 ans elle s'est installée en Espagne et en 2001 elle lançait sa marque de chaussures. Ce qui est intéressant c'est que dans les différentes formations qu'elle a suivies toutes liées à l'univers de la chaussure elle a travaillé dans un magasin de chaussures orthopédiques où elle dit avoir pris conscience des pieds et de leurs problèmes. Il est vrai que l'on trouve ce rappel orthopédique dans la structure de la chaussure mais quel look avec cela. Chie Mihara dit adorer la mode et cela se sent. On ne dira jamais assez qu'une paire de chaussures finalise toute tenue et permet des recyclages, ce qui signifie qu'il est important de s'acheter une belle paire de chaussures par saison, quitte à en acheter une seule. Evidemment c'est là où cela devient compliqué car nous ne nous raisonnons pas toujours dans ce sens. Le prix calme , comptez autour de 200 euros vous comprenez maintenant le raisonnement précédent, sinon faites comme moi, attendez les soldes.
J'ai vu cette marque chez 58 M, 58 rue Montmartre Paris 2 : chez Garrice 28 rue saint antoine Paris 4; chez Karine Dupont rue du cherche midi Paris 6: Madox 28 rue saint denis Paris 1.
à Bordeaux, 10 rue sainte catherine: à Toulouse, Rosalie 12 rue Baronnie: à Nantes, 21 rue crébillon: à Lyon, IK 14 rue gasparin



http://www.chiemihara.com/

samedi 28 mars 2009

Catherine la vigneronne et la Quincave



la belle et la bouteille


Catherine est l'une de mes plus proches amies. Nous avions créé une entreprise ensemble et nous continuons à vivre des combats communs. De journaliste elle est devenue vigneronne après un brevet agricole, suite à une histoire d'amour avec les Corbières et les vins du Languedoc. Depuis 3 ans elle produit un vin de table et un coteaux du Languedoc, les deux sous l'appellation Catherine Bernard.
Sa réputation étant arrivée jusqu'à Paris, elle vient régulièrement pour des dégustations dans les caves branchées! Hier en fin d'après midi, c'était à la Quincave, 17 rue Bréa dans le 6 ème. Succès garanti, son vin a une vraie histoire et elle en parle avec gourmandise et finesse. L'inauguration de sa cave cet été dans l'arrière pays montpelliérain, a été un grand moment de nos vacances, la région est magnifique. A la Quincave nous sommes partis vers le Lot puisque Fred, le patron, en est originaire et parler de la micheline Brive-Rocamadour près du Luxembourg cela vous classe un homme et laisse bien augurer de son goût. Quelques ballons de rugby négligemment posés sur les caisses de vin signent l'ambiance. L'ancienne quincaillerie est restée ouverte tard dans la soirée bien aidée par la bande de la matinale de France Inter dont un des éminents leaders doit habiter tout près.
Pour mieux connaitre Catherine, allez voir son blog sur Rue 89, Mise en bouteille,
www.rue89.com/mise-en-bouteille, elle cartonne et a des afficianados, à quand le club CB ?
Dégustations régulières à la Quincave les vendredis soirs, un merci à Emeline pour les conseils
www.quincave.com

vendredi 27 mars 2009

rien à dépenser ?

Un petit tour au Bon Marché pour vous faire un petit compte rendu. Prévoyante pour l'exposition des jambes avant bronzage donc dans longtemps j'avais repéré des collants Gerbe sur le catalogue TBM. Made in France, 15 deniers, dune pour mon cas, 17 euros au lieu de 26. J'avais aussi repéré le manteau Erotokritos mais en fait il ressemble plus à une robe étriquée qu'à un manteau demi saison. Nous attendrons Monoprix pour avoir une pièce de ce créateur chypriote, à Paris depuis 1994 et dont j'ai découvert le style dans sa première boutique prés de la rue du Louvre. Eh oui prochaine collaboration Monop, mise en vente le 15 avril!!
Revenons au BM! un petit tour aux chaussures ! alors là soyons snob ni les KJacques, ni les Marc Jacobs ne sont soldées, pas plus que les bottines genre daim gold de chez Sacha qui me plaisent bien. Mais vous pouvez trouver votre bonheur. En mission au rayon Laines pour la blogeuse-copine Muriel (http://princessemumu.canalblog.com/) je suis donc allée dans les hauts fonds (3 ème étage) et là stupeur, un monde fou opposé aux allées très clairsemées des autres étages. 15 à 20 % sur la laine, Mumu, je ne suis pas sûre que cela amortisse un voyage de Toulouse. Par contre je pose une question de fond, il y a quelques années allez aux 4 TBM relevait de l'épreuve de force tellement il y avait de monde , what 's happened ? Ne me parlez pas crise et Internet.
Bon week end !

jeudi 26 mars 2009

Beaubourg


Alexander Calder : Les années parisiennes, 1926-1933

Les expos à Beaubourg, auxquelles je suis assidue sont de qualité. Celle-ci, plutôt rapide, présente le travail de l'américain Calder (1898-1976) . C'est fascinant de voir ce qui peut sortir d'un simple fil de fer, cela confine au génie. Les effets d'ombre sont encore plus saisissants de ressemblance que ce soit des têtes de personnalités, des animaux...
Les dernières sculptures créées à Paris en 1933 ainsi que des pièces en bois d'inspiration primitivisme clôturent l'exposition et amorcent l'évolution vers les mobiles que Calder développera après son retour aux États Unis et qui feront sa notoriété.
Le clou de la visite, le Cirque Calder à découvrir!!
la photo : Alexander Calder. Joséphine Baker (IV), vers 1928 © Calder Foundation, New York / Adagp, Paris 2009

http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/
expo du 18 mars au 20 juillet 2009
préparez vous pour l'expo KANDINSKY qui commence le 8 avril

mercredi 25 mars 2009

notre "ELLE"

Tous les lundis soirs, le rituel était de se mettre au lit avec "ELLE". Depuis quelques semaines, il sort le samedi ce qui ne me plait guère. Ce lundi j'ai repris mon rituel du soir et j'ai cru ne jamais m'endormir ; un numéro dense, fourmillant de plein d'infos avec une interview trés, trés bien d'Adjani. ELLE relie une communauté de nanas, c'est souvent un lien informel entre moi et mes copines ;"mais si!! je l'ai lu dans ELLE" revient souvent dans nos discussions. Les journalistes ne se contentent pas de parler mode et beauté, mais aussi société et interpellent sur des sujets importants. D'ailleurs leur édito devrait être dans toutes les revues de presse des partis politiques, cela en calmerait certains et mettrait un peu de bon sens et de cohérence dans de nombreux débats où malheureusement la voix des femmes est peu entendue et comme par hasard surtout en ces temps de crise.

mardi 24 mars 2009

on y court !

Au Bon Marché, les TBM
commencent demain le mercredi 25 mars 2009 de 10h00 à 20h00
- le jeudi 26 mars de 10h00 à 21h00
- le vendredi 27 mars de 10h00 à 20h00
- le samedi 28 mars de 9h30 à 21h00
- le dimanche 29 mars de 10h00 à 19h00

Le Bon Marché est mon magasin parisien culte mais les prix sont tellement dissuasifs que je m'y rends comme à une exposition où j'admirerais de belles oeuvres. Deux marques ont droit à ma visite au moins hebdomadaire, Dries van Noten et Marmi et puis un petit tour au rayon Chaussures qui est top et ultra fréquenté le samedi.
Heureusement, les TBM (les Très Bons Marchés à ne pas prendre au pied de la lettre) une fois l'an, permettent quelques folies. Ils s'appelaient les 4 TBM car s'étalant sur quatre jours entraînant une certaine organisation de la part de l'acheteuse potentielle, mais crises obligent, le 4 a été supprimé et leur durée s'est allongée allant cette année de ce mercredi jusqu'au samedi 4 avril.
Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi "trees" pour leur site ? http://www.treeslbm.com

dimanche 22 mars 2009

tokoto toulouse

quelle heure est-il ?

Je viens de recevoir ce cadeau et je m'empresse de vous en faire profiter car cette horloge est superbe. Elle est faite avec des éléments recyclés, moule à gâteaux, ressort et autres boutons. Celui qui me l'a offerte l'a trouvée dans une boutique rue des Polllinaires à Toulouse (j'ai habité étudiante dans cette rue!) où la créatrice, Sophie Garanger vend ses œuvres d'arts plastiques.


le site de la créatrice est www.tokoto.eu

samedi 21 mars 2009

Nicole


Ça c'est, pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C'est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l'ai dessiné une fois encore pour bien vous le montrer. C'est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûrs de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu'il est revenu…

Le Petit Prince, Brive, un an plus tard

vendredi 20 mars 2009

go to "welcome", go !




Impeccable Vincent Lindon et un Bilal, jeune kurde qui pourrait être vôtre frère, vôtre cousin, vôtre fils, vôtre amoureux....

la honte, la souffrance, la compassion, l'abattement, la culpabilité, nous sommes en 2009, en France, sous Sarkozy, Welcome!!!

WELCOME, Film français de Philippe Lioret avec Vincent Lindon, Audrey Dana, Firat Ayverdi. (1 h 50.) Rappel sur le même thème, le beau livre de Laurent Gaudé, Eldorado, chez Actes Sud

mercredi 18 mars 2009

Donna et Stephan










histoire des années 20-40
L'amour résiste-t-il à l'usure du temps, à l'éloignement, aux pis-aller amoureux, à une guerre mondiale ? C'est le thème du livre de Stephan Sweig, le voyage dans le passé, qui vient de sortir en français. Le récit est ciselé et enchantera tous ceux qui aiment Sweig.
Une surprise : le livre se divise en deux parties, la première est la version française, la seconde la même en allemand. Pas mal pour réviser son allemand mais cela aurait du être précisé sur la couverture. De fait, la nouvelle est très vite lue et cela renforce la dramaturgie autour de l'exil et de la montée du fascisme, avec deux personnes qui, tout en s'aimant, ne peuvent concrétiser leur amour. J'ai imaginé l'héroïne dont nous ne connaissons pas le prénom, dans les tenues "mittleuropa"repérées dans le défilé automne hiver 2009-2010 DKNY(Dona Karan) que j'ai beaucoup aimé. La taille est toujours mise en valeur, les couleurs sont chaudes, la longueur des jupes juste en dessous du genou, seyante.

le voyage dans le passé, Stefan Zweig, éd.Grasset. 11 euros
le défilé DKNY
http://madame.lefigaro.fr/mode/defiles/femmes/16/872-dkny/collection

mardi 17 mars 2009

SEAN PENN, on l'aime!


Harvey Milk

A la demande d'une lectrice de Nancy, je vais parler cinéma. "Elle le vaut bien" puisque c'est grâce à elle que j'ai vu un de mes plus beaux films "Lady Chaterley", j'ai tout aimé et particulièrement les lieux sans savoir que c'était ceux de ma terre natale.
Revenons au cinéma avec le dernier film vu ; Harvey Milk. Je m'étais jurée de ne plus aller voir ces grandes productions américaines même si le sujet m'intéresse car j'ai beau faire un effort ce n'est pas ma culture. Cette fois-ci, rien à dire bien que le film ait un léger coté manichéen, tous contre Harvey. Avec Sean Penn, on partait avec une valeur sûre, son interprétation mérite bien l'oscar. On est atterré par l'obscurantisme des années 70, c'est-à-dire hier, où les homos avaient les mêmes droits que les animaux, guère plus. Une Sarah Polin avant l'heure, catho comme on n'en fait plus, nous remplit de honte par ses discours.
Comme souvent à cette époque aux Etats Unis, l'histoire finit mal, "les gentils" sont assassinés, espérons que cela ne sera pas prémonitoire.
Harvey Milk au cinéma, 2 heures 7mn

la Butte aux cailles


LES CAILLOUX
58 rue des 5 diamants Paris 13
tél : 01 45 80 15 08

Un petit tour à la Butte aux cailles dans le 13 ème arrondissement, rien de plus agréable avec ce temps printanier. Il est difficile de choisir un restaurant tel le choix est vaste. Avec le bel Andrea, nous avons tenté avec succès un restaurant à l'angle de la rue des 5 diamants et de la rue de la butte aux cailles.Sans doute une ancienne boutique reconvertie en restaurant italien avec une décoration branchée très sobre. L'affluence à l'heure du déjeuner est un signe de bon rapport qualité/prix et il parait que ce n'est rien par rapport au dîner !!

dimanche 15 mars 2009

les marins font la mode



vive les marins !

Il y a quinze jours que j'ai vu cette exposition au Musée de la Marine et j'avais du mal à vous donner mon sentiment. Ce musée ne nous avait pas habitués à des expos « fashion », bonnes idées que le thème et l'affiche « les marins font la mode -Sailor chic in Paris » mais voilà on reste un peu sur sa faim.
On apprend quand même que la tenue de marin a été à la base de l'émancipation des femmes au début du 19 ème siècle, Coco Chanel s'en est emparé imposant une tenue androgyne pratique, élégante pour les femmes.
Tout est fait pour que l'exposition soit une réussite mais elle manque de peps : histoire de lieu,
manque de fantaisie, le coté "vieillot" des habits exposés d'où émergent dans la version moderne du marin, la robe de Gaultier portée par Caroline de Monaco à un bal de la Rose, en plumes d'autruche et un tailleur avec une allure folle d'Yves Saint Laurent.
Pour les rayures qui vont pourtant envahir nos rues ce printemps, on ne les trouve qu'à la fin de l'expo , dans un recoin alors qu'elles sont annoncées comme l'objet le plus emblématique de l'exposition. Quant à la croyance populaire sur le porte bonheur que serait le pompon du marin, elle n'est même pas évoquée!!!

On sent une équipe motivée, ayant envie de faire évoluer ce musée derrière cette exposition, on souhaite que la prochaine fois l'expérience soit totalement réussie.
Musée de la marine, Palais de Chaillot, place du trocadéro Paris jusqu'au 26 juillet 2009.

vendredi 13 mars 2009

COS



COS, la marque plus chic d'H&M vient d'ouvrir sa première boutique en France, à Paris dans le Marais.

COS a été lancé début 2007, en Grande-Bretagne, dans le magasin phare de Londres, situé sur Regent Street. Des magasins COS ont également été ouverts à des emplacements de choix, dans certaines villes d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas et du Danemark. Le concept COS possède désormais douze magasins dont sept en Allemagne. Autant dire que tout le monde attendait cette ouverture parisienne avec impatience car la marque était précédée d'une réputation flatteuse de style, de qualité avec des prix très concurrentiels. D'ailleurs l’idée commerciale de COS est de proposer mode et qualité au meilleur prix par rapport à des produits comparables. 80% de la production serait réalisée en Europe et 20% en Asie.

L'emplacement qui a été choisi pour cette boutique est l'ancien Hammam de la rue des rosiers fermé en 1990, ce qui a engendré une polémique qui en a retardé l'ouverture. Ce lieu chargé d'histoire a été totalement repeint en blanc ce que j'ai trouvé un peu "clinique". Les vêtements proposés sont très classiques tout en étant pile dans la tendance mode du printemps. Les prix nettement supérieurs à ceux d'H&M seront à analyser suivant la qualité à l'usage. Une jupe à 59 euros, les robes entre 79 et 100 euros. Une jupe noire style crayon que j'ai essayée m'a séduite par sa coupe mais par contre je n'ai pas été convaincue par la qualité du tissu(coton).

Les couleurs sont des basiques , blanc, beige, noir avec beaucoup d'anis, de rose poudré, de parme aubergine.

Il sera intéressant de voir comment va se passer la cohabitation dans ce quartier de plus en plus envahi par les boutiques de mode entre Cos et des boutiques de référence comme l'Eclaireur juste en face, une des boutiques parisiennes les plus pointues en matière de mode où les oeuvres exposées se rapprochent plus de l'oeuvre d'art que du produit de grande consommation.

COS 4 rue des rosiers Paris 4

les keds vont-elle réussir leur retour?

Voir ressurgir les Keds fait ressurgir des souvenirs. Au début des années 90, l'une de mes amies s'occupait de l'importation des produits Harley Davidson, Henri Loyd et Keds. Je n'avais jamais entendu parler de cette dernière marque. Qu'elle ne fut pas ma stupeur lorsque j'ai vu au corner de ces trois marques aux Galeries Lafayettes la plupart des clientes avoir traversé tout Paris voire venir de province, pour acheter des Keds, que des Keds rien que des Keds.
Ces chaussures anglaises existent depuis 1916 et c'est vrai qu'on peut les assimiler à la tendance
"ballerines baskets", leur semelle est nettement plus confortable et "travaillée" que celle des Converse.
Pas mal de couleurs, 40/50 euros, pour les adresses, m'envoyer un mail

mercredi 11 mars 2009

réduction du temps de sommeil

dormez plus pour vivre plus !!
En cinquante ans, on a perdu une heure trente de sommeil !!! soit un mois et demi de sommeil en moins sur l'année. Aucun gouvernement ne s'en inquiète alors prenons en main notre sommeil !! Je ne vois qu'une solution, cumulez vos RTT, vos congés payés, enfermez-vous dans une chambre, mettez le réveil 6 semaines plus tard et dormez!!!!!!!!!mais sans réveil lumineux, sans télévision, sans radio, sans téléphone portable, sans ordinateur, tous ces appareils étant très dommageables à la qualité de notre sommeil. Pour dormir mieux, ressortez vos doudous!

mardi 10 mars 2009

Agnès Varda




Les pois d'Agnès




Ils ont commencé leur invasion fin 2008 lorsque la marque suédoise a demandé au japonais Comme des Garçons de dessiner une collection ; les devantures d' H§M ont alors été envahies par des pulls et des écharpes à pois. Mais cette invasion ne s'est pas matérialisée dans la rue.

Depuis quelques jours, les pois sortent à nouveau, qui une écharpe, un tee-shirt ou le volant d'une jupe.

Et puis, je suis allée voir le film d'Agnès Varda, les plages d'Agnès. Si vous ne l'avez pas encore vu, courrez y vite, ce film est un vrai bonheur de finesse et de légèreté.

Sur les plages belges du Nord, Agnès porte une grande écharpe noire à pois blancs mêlée à une écharpe plus courte blanche à pois noirs.

Ainsi jusqu'à Noirmoutier en passant par Sète et Paris les pois sont omniprésents sur Agnès en écharpes, en manteau, en veste, en foulard. Qu'elle discute avec Jane Birkin ou qu'elle chine à Bruxelles, ils la suivent.

Il y a même une époque où le mur blanc de sa maison du 14 ème arrondissement à Paris, a été décorée avec de pois de toutes tailles et de toutes couleurs.

Sortie légère de la salle de cinéma après ce bain d'humanité et de rencontres, je me suis rendue compte en arrivant chez moi que je venais d'acheter une rideau de douche rose à pois blancs.

Plus de doute, les pois attaquent!!!

Le film d'Agnès Varda, les plages d'Agnès, est encore en salle, il a reçu le César du meilleur documentaire 2008.

samedi 7 mars 2009

nous sommes toutes des midinettes


Midinette : respect !

Aujourd'hui, journée de la femme, je trouve opportun de raconter cette histoire que je ne connaissais pas et que je viens de découvrir : la signification du nom "midinette" ainsi que son lien avec le combat des femmes.
Ce nom féminin de MIDINETTE apparaît à la fin du XIXe siècle. Il se compose de midi et de dînette car il fut donné aux jeunes ouvrières parisiennes de la mode qui, à midi, se contentaient d'un repas sommaire.En 1917, ces femmes allaient se révolter et animer un conflit social populaire et exemplaire.

"Elles courent, elles sautent, elles chantent, elles rient : les midinettes sont dans la rue... Elles refusent le chômage obligatoire d'une demi-journée, le samedi, imposé par les patrons de la couture. Leurs revendications ? La «semaine anglaise» intégralement compensée et une prime de vie chère.
En pleine guerre, la grève s'étend. En Champagne, à quelque deux cents kilomètres de là, les soldats des deux camps meurent par milliers.
Les femmes salariées, qui remplacent de plus en plus les hommes mobilisés au front refusent l'exploitation et réclament la paix.
Le spectacle était insolite! En pleine guerre (et quelle guerre!), la plus terrible que l'on ait connu, des centaines de jeunes femmes, les midinettes, parcourent les rues de la capitale en chantant:
« On s'en fout,
On aura la semaine anglaise
On s'en fout,
On aura les vingt sous... »
« OUI, MONSIEUR, C'EST UNE GRÈVE ! »
Le conflit a démarré au mois de mai quand le patronat de la couture a voulu imposer une semaine anglaise, à sa convenance, c'est-à-dire un congé du samedi après-midi non payé. En réalité, un chômage obligatoire alors que le coût de la vie ne cesse de grimper. Au départ, les grévistes se comptent... elles sont deux cents cinquante ! Elles mettent au point leurs revendications : la semaine anglaise, une vraie, c'est-à-dire intégralement compensée et une indemnité de vie chère de 1 franc pour les ouvrières et de 0,50 franc pour les apprenties.
Face à ces demandes, le patronat n'offre qu'une augmentation dérisoire et l'installation d'un réfectoire ! C'est loin du compte et les grévistes, réunies à la Bourse du travail, décident de continuer la lutte. Le lundi, elles reçoivent le renfort des cinq cents ouvrières de la maison Cheruit, place Vendôme. Le mardi, elles sont deux mille en grève. Paris s'étonne, puis s'enthousiasme. « Sur les Grands Boulevards, écrit le reporter de l'Humanité, un long cortège s'avance. Ce sont les midinettes parisiennes aux corsages fleuris de lilas et de muguet; elles courent, elles sautent, elles chantent, elles rient et pourtant ce n'est ni la sainte-Catherine, ni la mi-Carême. C'est la grève. » Et la grève s'étend. De trois mille, le mercredi 16 mai, elles seront dix mille à la fin de la semaine. On voit les cochers de fiacre et les chauffeurs de taxi faire monter les grévistes pour les emmener à « la Grange aux Belles », le siège de la CGT. Les soldats en permission accompagnent leur petite amie, et il arrive que les gars du bâtiment descendent de leur échafaudage pour applaudir ces jolies filles.
Les patrons finissent par accepter leur revendication d'une indemnité de vie chère et s'engagent, en attendant le vote d'une loi, à faire un « essai loyal » de semaine anglaise. Cette victoire provoque une sorte de levée en masse. Les unes après les autres, toutes les professions féminines de Paris reprennent les revendications des midinettes. Voici les confectionneuses, les caoutchoutières, les brodeuses, les lingères, les ouvrières de l'usine de lampes Iris, à Issy-les-Moulineaux, les fleuristes-plumassières, puis les employées des Établissements militaires, les employées des banques, notamment celles de la Société générale, les confectionneuses de la Belle jardinière.
Sitôt le travail arrêté, les grévistes prennent le chemin de la Bourse du travail où les militants sont littéralement débordés. Pour se reconnaître, chaque groupe arbore, sur une hampe de pancarte, le nom de sa profession et un emblème improvisé, une jarretelle de soie bleue, un chandail de laine, une plume d'autruche, où encore, l'affiche du dernier emprunt de guerre.
Le mouvement gagne les usines d'armement qui faute de main-d'oeuvre masculine, ont été conduites à embaucher nombre de «munitionnettes» . Le 3 juin, la presse annonce « Grève aux usines Citroën », mais la censure caviarde les articles. C'est que l'affaire devient autrement inquiétante pour le pouvoir car le mouvement n'épargne pas la province qui va compter bientôt 11 000 grévistes. À la poudrerie de Saint-Médard, en Gironde, 2 500 ouvrières arrêtent le travail. Pour la seule année 1917, les statistiques officielles relèveront 700 conflits, 300 000 grévistes, 565 succès ou accords collectifs et les syndicats, de leur côté, font état d'un fort mouvement d'adhésions. Ainsi, la fédération des Métaux CGT comptera jusqu'à 37,5 % de femmes syndiquées dans ses rangs".

(Ce dossier confectionné par Pierre Fay a été publié par la Nouvelle Vie Ouvrière du 11-07-2003 )

Les temps changent et rien ne change si on se réfère à l'actualité récente!!!!!



vendredi 6 mars 2009

à la découverte des "petites" marques







Rützou

Petit préambule : j'ai remarqué que certaines d'entre vous (je ne citerai pas de nom!!) ne connaissent pas toujours les nouvelles marques de prêt à porter. Je vous propose donc de faire régulièrement dans la rubrique "petites marques" un tour d'horizon des marques que je vois ici et ailleurs. Je compte sur vous pour m'alerter sur celles qui vous plaisent et qui deviendront des "moyennes" marques!!
Aujourd'hui, nous commençons par Rützou marque danoise. Les danois sont en train de prendre une place de choix dans la mode avec des marques à petits prix telles Vero moda jusqu'à l'élégante "by Malene Birger"en passant par les somptueuses écharpes et foulards d'Epice.

Susanne Rützou est une styliste danoise de 43 ans qui a beaucoup de talent et pour qui la mode doit être confortable pour que l'on puisse se sentir bien et à notre aise ! Elle a lancé sa propre marque en 2000 et emploie actuellement 23 personnes. Sa ligne se développe dans plusieurs pays européens, l'export représentant 60 % de son chiffre d'affaire.
Les matières sont vaporeuses, les imprimés très originaux, les mélanges de couleur et de matière me ravissent. Regardez les écharpes et les immenses colliers quelle allure ils donnent à l'ensemble!! Je pars faire un hold up à Copenhague, passez les commandes!!

mercredi 4 mars 2009

Miss Pettigrew


DEUX ACTRICES,

DEUX MONDES,

UNE RENCONTRE



Si vous avez envie de vous détendre en passant deux heures sympas dans une salle de cinéma, allez voir ce film anglais.
Inspiré du livre de Winifred Watson avec un scénario de Simon Beaufoy, lequel a aussi réalisé celui de "Slumdog Millionaire" (dont j'ai parlé la semaine dernière), cette comédie est à l'opposé du film multi-oscarisé.

C'est frais, ça pétille, ça finit bien voire très bien même si l'action se passant en 1939, les prémices de la guerre ne sont pas occultés et nous laissent un sentiment de malaise.

Miss Pettigrew est incarné par Frances Mc Dormand, oscar de la meilleure actrice en 1997 pour Fargo des frères Coen.
"Sur un malentendu, Miss Pettigrew, ex-gouvernante à la rue, se voit propulsée dans un Londres aussi glamour que décadent, totalement indifférent à la guerre qui menace d'éclater. Entre défilés de mode, boutiques de luxe et clubs enfumés, c'est une journée inédite qui attend Miss Pettigrew, dont le destin basculera à jamais..."

On se régale des tenues années 40 portées avec charme par Amy Adams, l'autre pétulante actrice du film.

mardi 3 mars 2009

le Dior des Princesses du Nord


Mathilde, Astrid, Maxima et les autres


La semaine dernière, fin des soldes, une étiquette « - 70 % » m'attire à l'intérieur d'une boutique qui m'a toujours intriguée. La vendeuse me fait gentiment remarquer qu'en fin des fins des soldes, des personnes aimant la marque mais ne pouvant se la payer profite ainsi de cette initiative. (suivez mon regard!!)
Cette boutique, boulevard Saint Germain, juste avant la papesse Sonia Rykiel est celle de la maison de couture :« Natan ». Pour nous, ce nom évoque plutôt les manuels scolaires que la mode mais dans les pays du Nord de l'Europe, le couturier de cette marque est très apprécié par les Reines et Princesses!!
Créateur et propriétaire, il s'appelle Édouard Vermeulen, il est belge, vit à Bruxelles où il fait partie de l'establishment dont ils habillent les représentantes.
Cette maison vient de fêter ses 25 ans d'existence et comme beaucoup de belges dans l'univers de la mode, le couturier a une formation d'architecte d'intérieur. Son style est intemporel, très jolie coupe, très BC-BG, couleurs qui donnent envie d'être élégante et surtout qui permettent aux princesses de ne pas passer inaperçues ce qui est quand même le but poursuivi.


Je ne résiste pas à vous reproduire une phrase du catalogue de la collection printemps-été 2009 :
« la robe triomphe et baigne la collection dans un spectacle de couleurs, une palette de tons vifs : langoustine, vert pomme et fuchsia, alterne avec les tons pastel dérivés du turquoise et du poudré".

Le seul hic : nous les mettons quand ces robes triomphantes lorsqu'on prend le métro et qu'au boulot, on va vous demander si vous allez à un mariage royal ?

lundi 2 mars 2009

LaChapelle et la Monnaie







David LaChapelle

Allez savoir pourquoi le nom de ce photographe m'a toujours fascinée, j'avais d'ailleurs tendance à ajouter un "de" à son nom, je trouvais ainsi qu'il avait une consonance plus aristocratique.

Je ne connaissais pas grand chose de son travail sinon qu'il réalisait des photos de mode. Quand j'ai lu dans Elle qu'il exposait à l'hôtel de la Monnaie, je m'y suis précipitée. Pas de chance c'était le jour de l'inauguration et n'étant pas "une happy few" on m'a cordialement priée de revenir. Ce que j'ai fait le lendemain car j'avais aperçu quelques photos et l'association hôtel de la Monnaie/LaChapelle avait l'air détonante.
Je n'ai pas été déçue ; tout d'abord abandonnons nos illusions David est américain et de l'Amérique il fait un portrait cauchemardesque à travers des photos d'une agressivité inouïe. Je suis restée scotchée devant la plupart et je n'étais pas la seule.
Ça interpelle, ça déborde de créativité, de spiritualité, de couleurs, de gens......de tout.
Les textes nombreux et explicatifs de sa démarche renforcent la sensation d'un monde en train de sombrer ; consommation, accumulation, excès...
L'opposition entre le lieu, l'hôtel de la Monnaie, imposant et immuable, ses lambris, ses lustres, ses magnifiques parquets et les immenses photos très flashy et incroyablement vivantes de David LaChapelle renforce le côté provocateur de l'exposition.


Qu'en est-il de la mode ?
Eh bien, dans une parodie du Radeau de la Méduse, on aperçoit sur l'un des radeaux qui peut couler, la bannière Gucci emportée elle-aussi par les eaux ou ...........sauvée?


Une heure et demi de visite dont la librairie dans la cour . N'omettez pas de regarder les deux vidéos en arrivant.

Hôtel de la Monnaie, 11 quai de Conti Paris 6 jusqu'au 31 mai 2009, c'est 10 euros (TR: 8 )